Le désir de l'humain

D'Eugène Durif


Mise en scène Michel Houdin




D’après des textes d’Eugène Durif, un spectacle poétique et musical qui humanise le désarroi qui nous saisit tous, face à l'actuelle humanité, face à l'amour, face à la politique et qui réactualise les fraternités oubliées, tout perdus, éperdus et inconsolables que nous sommes…

Nous nous trouvons et nous retrouvons dans ces petits êtres qui ont laissé tomber leur coeur, qui le ramassent et le recousent avec du fil...
Nous rions de nous-mêmes nous pleurons sur nous-mêmes et sortons de ces poèmes et chansons plus solidaires, plus humains
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Jean-Louis Hourdin

Spectacle créé au Théâtre des Halles
Avignon du 6 au 28 juillet 2013


Avec :
Eugène Durif , Karine Quintana (Accordéon, chant)
Nathalie Goutailler (Cornet, chant), Bruno Martins (Contrebasse, chant)
Lumières : Fabien Leforgeais

Presse

« Eugène Durif éclaire la scène en poète du quotidien, des travaux et des jours, des petites peines et grandes joies. Auteur et acteur de ses propres textes, aux quels s’ajoute un extrait de lettre d’Artaud ainsi que des chansons populaires (Sombre dimanche), il se fait le chantre chaleureux et généreux d’un monde en quête éperdue du Désir de l’humain. Sous la gouverne de Jean-Louis Hourdin, metteur en scène fraternel, trois musiciens chanteurs l’accompagnent à l’accordéon, à la contrebasse et au cornet : Karine Quintana, Bruno Martins et Nathalie Goutailler. »

Didier Méreuze - LA CROIX

« Le Désir de l’humain», d’Eugène Durif : le titre vaut à lui seul une promesse.
De l’humain en chanson et par le petit bout de la lorgnette, du bonheur et des histoires de cœur : tous les chemins de ce modeste cabaret d’amis mènent à l’homme.
Ce quatuor tendre et littéraire a le souffle rabelaisien, le musette facile et la décontraction des guinguettes.
Karine Quintana, qui époumone son accordéon dans les bals, au cirque et sur scène, est l’instigatrice de ce tour de chant, dont Eugène Durif s’est fait le complice et l’auteur.
Il a puisé dans ses textes anciens et dans des plus récents, allant piocher aussi des joyeusetés dans la Pochade millénariste, parue à l’orée de la fin des temps, en 2000.
Orchestrant du bout de sa plume une drôle de « fête de gueux » et son carnaval bouffon, Eugène Durif a du sang surréaliste, une enfance passée à l’école Antonin-Artaud et une formation en philo : bref, de la suite dans les idées. S’il se frotte avec ses compagnons de la chanson, et sans jamais se débiner, à cette épineuse question du bonheur, essayant de « rire du peu que nous sommes », c’est qu’il essaie « d’au moins chuter un peu plus haut que terre »

Cédric Enjalbert- LES TROIS COUPS

THEATRE DU BLOG Christine Friedel « On rit et l’on sourit, on respire et on se demande pourquoi avec si peu de théâtre –les quatre en question sans effets ni décors- on a tant de théâtre. La réponse est dans la qualité du travail de ces quatre. Eugène Durif ose être un « aède », qui écrit comme on parle quand on est heureux ou malheureux, entre amis, du fond du cœur, et nous parle pour de vrai. Sans exhibition de virtuosité, les trois musiciens sont de super-pointures. On le devine, on le ressent à leur extraordinaire précision et à leur justesse. C’est ça, la qualité : du travail bien fait, au sens où il est bien pensé, bien vécu et, mieux encore, juste. Quand le souffle de la trompettiste Nathalie Goutailler lui permet d’être comédienne avec la même justesse, la même force (et la même douceur) qu’elle donne à son instrument. Quand ils chantent ensemble, ils atteignent la même vérité, parce qu’ils savent ce qu’ils ont à dire, dans le respect de leur art et du public. Et de leurs différences : le contrebassiste-chanteur Bruno Martins pourrait monter sur une scène lyrique, la compositrice-accordéoniste-chanteuse Karine Quintana a fait tourner des bals, ils sont chacun a sa vraie place, dans le même Désir de l’humain . Voilà un spectacle réconfortant sans triche ni illusions, complètement contemporain. Du théâtre d’art, en ce que les fins et les moyens se collent à la peau. Total respect, et grande et saine respiration. On en redemande. » Production : Cie l’envers du décor. Coproduction : GRAT – Cie Jean-Louis Hourdin Avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Limousin) et de la Région Limousin. Avec le soutien du Petit carré d’art (Saint-Affrique) Spectacle poétique et musical d’Eugène Durif
Chef de troupe : Jean-Louis Hourdin
Composition: Karine Quintana
Spectacle créé au Théâtre des Halles Avignon du 6 au 28 juillet 2013
D’après des textes d’Eugène Durif, un spectacle poétique et musical qui humanise le désarroi qui nous saisit tous, face à l'actuelle humanité, face à l'amour, face à la politique et qui réactualise les fraternités oubliées, tout perdus, éperdus et inconsolables que nous sommes… Nous nous trouvons et nous retrouvons dans ces petits êtres qui ont laissé tomber leur coeur, qui le ramassent et le recousent avec du fil... Nous rions de nous-mêmes nous pleurons sur nous-mêmes et sortons de ces poèmes et chansons plus solidaires, plus humains. (Jean-Louis Hourdin)

Avec : Eugène Durif , Karine Quintana (Accordéon, chant) Nathalie Goutailler (Cornet, chant), Bruno Martins (Contrebasse, chant) Lumières : Fabien Leforgeais

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