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La nuit des feux

D' Eugène Durif
Mise en scène : Karelle Prugnaud


"L’écriture de ce texte a été entreprise il y a déjà plusieurs années et est partie d’une histoire vraie, celle d’un poète paysan limousin Henri Nanot dont l’histoire a été racontée par René Rougerie dans « Un amour fou de liberté » (Lucien Souny). Je me suis peu à peu (et avec difficulté) éloigné de cette histoire vraie pour parvenir à en faire une fiction tout en conservant sa trame : celle d’un homme révolté par les guerres coloniales, parti en rébellion contre la guerre d’Algérie comme il avait pu entrer en résistance dans les années 40. Un homme à rebours de son époque, et à travers cette fiction, je me suis posé la question : qu’est-ce que l’esprit de résistance quand celui qui s’oppose à la loi est considéré comme un marginal (voire un "terroriste")? Qu'est-ce qui sépare la Résistance de la Révolte?"
Eugène Durif


Nous sommes dans les années 50, plus précisément en 1957. Tout se passe en un jour et une nuit : Jean Levert, le personnage principal, est sorti de prison où il avait été incarcéré après la plainte d’un notable local, une sorte de « résistant officiel », membre de la SFIO ("l'ancêtre" du parti socialiste). C'est la nuit de la Saint Jean, la nuit la plus courte de l'année avec tous ses rites archaïques qui célèbrent la terre, les moissons. A cette occasion, on dresse des feux par dessus lesquels sautent les jeunes gens du village. Les cendres seront ensuite recueillies pour être dispersées sur les champs pour les rendre fertiles. Au cours de cette nuit, où il retrouve la femme qu’il aime et un ancien compagnon de maquis, membre du Parti Communiste et officier en Algérie, il va être victime d’une nouvelle provocation. Il y a aussi présents, un coryphée, une femme qui tient de la chanteuse de bal ou du coryphée de la tragédie et un groupe de jeunes gens, les "conscrits" dont les garçons doivent partir en Algérie, obsédés par les récits d'un ivrogne, surnommé Kit carson, qui en est (plus ou moins) revenu et découvrant l'amour ou ses prémices et la peur de la mort.

Créé les 24 et 25 avril 2008 à la Fabrique – Guéret
Du 9 au 29 mai 2008 au Théâtre National de la Colline – Paris.
Le 30 juin 2008 : Festival National de Bellac
Le 21 novembre 2008 : Scène conventionnée de Terrasson
Du 25 au 27 novembre 2008 : Théâtre de L’Union / CDN du Limousin (Limoges)
Le 11 décembre 2008 : Théâtre d’Aurillac, Scène conventionnée.

Avec :
Xavier BERLIOZ, Félicité CHATON, Angélique CLAIRAND, Eugène DURIF, Mickael GASPAR, Léo-Antonin LUTINIER, Julie MEJEAN, Mélanie MENU, Jean-Philippe SALERIO, Guillaume SEVERAC-SCHMITZ (et Jean-Baptiste AZEMA)

Scénographie et costumes : Pierre-André Weitz,
Assistante costumes : Nina Benslimane
Création sonore : Michel Prugnaud et Bob X
Musique des chansons : Bob X et Guillaume SEVERAC-SCHMITZ
Lumières / régie générale : Gabriel Guénot
Vidéo : Tito Gonzalez
Assistante mise en scène : Elisa Benslimane
Construction du décor : Ateliers du Théâtre de l’Union – CDN de Limoges : Chef constructeur : Alain Pinochet, Constructeur : Carole Hemmer, Peintre : Claude Durand

Production :
Théâtre National de la Colline
Compagnie l’Envers du Décor
La Fabrique / Saison culturelle de la Ville de Guéret
Théâtre de l’Union / Centre Dramatique National du Limousin
Théâtre du cloître, scène conventionnée / Festival National de Bellac
Centre Culturel / Scène conventionnée de Terrasson
ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France)
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Conservatoire National de Montpellier Agglomération
Cette œuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD.
Avec l’Aide à la création du Centre national du Théâtre
Avec le concours de l'Etat, Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles du Limousin)
Avec le concours du Conseil Régional du Limousin

LE TEXTE EST EDITE CHEZ ACTES-SUD PAPIERS