Production : Cie l’Envers du décor et Cie Pré-O-Coupé / Nikolaus
Coproductions (en cours) : OARA - Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine / Le Grand T,
Théâtre de Loire Atlantique, Nantes / TAP, Scène nationale de Poitiers / Scène nationale du Sud
Aquitain, Bayonne / L’Azimut - Théâtre Firmin Gémier , Antony / L’Agora – Pôle National Cirque de
Boulazac / les Scènes du Jura - scène nationale – Lons le Saunier / Théâtre Liberté - scène nationale –
Toulon / L'ARC Scène Nationale du Creusot. Soutiens : La Gare à Coulisses, Scène conventionnée
d’intérêt national « art en territoire » arts de la rue – Eurre, Archaos, Pôle National Cirque –
Marseille. Avec le concours du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine / DRAC Ile de
France et de la Région Nouvelle-Aquitaine
Drame chez les Follavoine : Toto, enfant tyrannique, refuse de prendre sa purge, au moment où son
père, fabriquant de pots de chambres incassables (ça ne s’invente pas), s’apprête à recevoir un
représentant du ministère des Armées. Évidemment, le laxatif n’ira pas à Toto…
Avec « On purge bébé » Feydeau marque l’importance du rire dans le théâtre et met en lumière les
travers de la société bourgeoise à travers des situations comiques… mais aussi tragiques. Au-delà de
son potentiel comique et critique, la pièce se révèle être d'une grande actualité dans notre société
contemporaine. Karelle Prugnaud propose une mise en scène novatrice de « On purge bébé », en
imaginant une interprétation par des clowns. Transparents et honnêtes dans leurs émotions ils ont le
pouvoir de révéler des aspects profonds de l'âme humaine, des vérités inconfortables ou féroces, des
situations parfois cruelles.
La pièce y est analysée du point de vue de la dynamique familiale et
sociale qu'elle dépeint, les relations dysfonctionnelles, le pouvoir des enfants tyrans, les tensions
sociales ou la dépendance aux nouvelles technologies dans un monde hyperconnecté. Toto, l'enfant
roi, devient le symbole d'une génération en proie à l'isolement et à la déresponsabilisation. Sa toute-
puissance tyrannique reflète les dérives d'une société obsédée par le plaisir immédiat et la
consommation virtuelle. Un monde social en apparence, où tout donne l'impression de tenir debout
alors qu'il suffirait d'un petit coup de vent pour tout s'effondre en un instant. En collaboration avec
Nikolaus Holz, codirecteur artistique du projet et spécialiste en ingénierie du ratage, les entrées et
claquements de portes chères à Feydeau ainsi que les arts du cirque et du clown sont au rendez-vous
dans un espace scénographique conçu en écho à l’effondrement d’un monde qui brille, mais sans
que l’on ne sache plus très bien quelles en sont les fondations...